Au "Neuvième Printemps Artistique"
du Lycée Jean Prouvé, du 03 mai au 21 juin, parmi les uvres
des élèves et des artistes consacrés, il y avait un
bout de
Roumanie. Une histoire personnelle racontée en couleurs
par Jean-Eric Theil, professeur au même lycée. "Si le
tableau n'est qu'une image sans histoire, je vais tout de suite poser mon
pinceau", dit-il. Pour se sentir roumain, il a voulu comprendre la
manière de peindre de Nicolae Grigorescu et il l'a repris dans ses
tableaux. Il a voulu comprendre l'esprit de Constantin Brancusi et il l'a
repris dans ses sculptures. Il a parlé en couleurs de ses propres
émotions au contacte de la Roumanie de son père, artiste lui
aussi. Exploits artistiques et techniques mélangés à
la découverte de son propre code génétique, le tout
dans un jeu entrepassé et présent, entre la génération
qui a quitté la Roumanie et celle qui la découvre après
bien de décennies. (A.L.) |
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